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 « comment peux-tu appeler ça de l'amour, quand tu pleures plus que tu ris ? » perla&inno.

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Innocenzo Tomek Zilocchi

Innocenzo Tomek Zilocchi
IT'S ME ! ✌ THE SUMMER NEVER ENDS
✌ date d'arrivée : 22/04/2011
✌ tentes plantées : 64
✌ jukebox : ellie goulding ▬ your song.

✌ célébrité : adam brody.
✌ crédits : miss volchok.
✌ pseudo : wasted comets ; cam.

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MessageSujet: « comment peux-tu appeler ça de l'amour, quand tu pleures plus que tu ris ? » perla&inno.   « comment peux-tu appeler ça de l'amour, quand tu pleures plus que tu ris ? »    perla&inno. EmptySam 4 Juin - 13:29



« comment peux-tu appeler ça de l'amour, quand tu pleures plus que tu ris ? »    perla&inno. Tumblr_lidoteV8NQ1qb4p3ko1_500
« i'm staring at the mess i made
as you turn, you take your heart and walk away. »



J'ai envie de danser jusqu'à l'épuisement. J'ai envie de tourner sur moi-même jusqu'à ce que ma tête explose, jusqu'à ce que chaque image accrochée à ma mémoire éclate et retombe en lambeaux sur le sable de cette plage. J'ai envie de crever aussi, parfois. Parce que je sais que demain ressemblera à hier et que hier ne valait de toute façon pas la peine d'être vécu. Oui, j'ai envie de crever parfois. Mais pas ce soir. Et bien sûr que je dis ça car je suis arraché et que l'euphorie avale tout ce qui ne tourne plus très rond. Et bien sûr que d'ici quelques heures, l'envie de me tailler de Cancun et partir pourrir loin de la civilisation s'immiscera de nouveau en moi, plus fort encore que la veille. Mais pour l'instant, j'ai juste envie de danser. De danser et d'avoir mal. Aux pieds, aux jambes. Envie de sentir mon sang courir dans mes veines, l'air s'enfoncer dans mes poumons noircis par le béton de ma clope. Envie de vivre. Vivre mal, certes. Mais vivre quand même. Je sors de ma poche déchirée jusqu'à l'os un pochon bourré d'herbe et je me roule un nouveau joint, par envie de distraction plus que par dépendance. C'est dans cette merde que part le peu de fric que j'arrive à me faire et je crois que ça aussi, j'ai fini par m'en foutre. Ils connaissent les fins de mois difficiles et chialent devant les factures à payer. Moi je connais les débuts de mois difficiles, les gueules de bois difficiles, les prises de têtes difficiles. Mais aussi les familles difficiles, les petites amies difficiles... Une petite amie difficile, surtout. Un amour cabossé, un amour fracassé. Des souvenirs enfouis sous des kilos d'insultes, des kilos d'insultes... et de regrets. Parce que le temps passe et ne nous attend pas, mon amour. Parce que je sais que bientôt ne restera de nous que les plaies d'un amour errant trop haut au-dessus de nos têtes, trop haut au-dessus de nos promesses. Je me rends compte, en sortant de mes pensées, que j'ai paumé mon dernier briquet et que je ne sais pas encore cracher du feu. Putain de joint à la con. Je refais le fond de ma poche, je fouille, enfonce mon poing et le ressors. Puis je recommence. Alors que je sais que j'ai dû l'oublier sur la plage près de mes canettes de bière. Et tout à coup, sans que je ne comprenne -en suis-je seulement encore capable-, c'est mon monde qui s'écroule, c'est l'envie de m'envoyer en l'air qui me reprend au cœur et fait monter dans ma gorge un goût amer. Un goût de solitude. Même dans mon trip de drogué, moi je suis seul.

J'ai mal à la tête, l'envie de danser s'est faite la belle et en moi se trame quelque chose de mauvais. Je crois que je tremble, ou peut-être est-ce simplement la Terre qui tourne un peu trop vite pour que mes yeux s'y habituent. D'ailleurs, ceux-ci se posent sur le bungalow à quelques mètres devant moi et les volets clos m'indiquent qu'il s'agit du mien : nous sommes les rares au camping à fermer les volets qu'il fasse jour ou nuit, beau ou mauvais, qu'il pleuve ou qu'il vente. « Perlaaaa ? Je peux entrer ou t'as encore les cuisses écartées ? » Ça la brûle. Je le sais. Sciemment. Ça la brûle et moi, moi ça me glace. Tout ça. Ce jeu interminable, cette douleur qui tatoue ma peau chaque fois que je me rends compte qu'elle m'a filé entre les doigts et qu'on est tous les deux les fantômes de nous-mêmes. Ça me tue. Mais je ne m'excuse pas. Parce que je sais que ça la tue aussi. Et que c'est ça, le plus important.


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Perla Requiem Di Duca

Perla Requiem Di Duca
IT'S ME ! ✌ THE SUMMER NEVER ENDS
✌ date d'arrivée : 22/04/2011
✌ tentes plantées : 47
✌ âge du perso : 22 y.o.
✌ côté coeur : innocenzo, le seul, l'unique. et pourtant.
✌ jukebox : .

✌ célébrité : mirandahotkerr
✌ crédits : hell's angel
✌ pseudo : HLN.

« comment peux-tu appeler ça de l'amour, quand tu pleures plus que tu ris ? »    perla&inno. Empty
MessageSujet: Re: « comment peux-tu appeler ça de l'amour, quand tu pleures plus que tu ris ? » perla&inno.   « comment peux-tu appeler ça de l'amour, quand tu pleures plus que tu ris ? »    perla&inno. EmptySam 4 Juin - 17:46

« comment peux-tu appeler ça de l'amour, quand tu pleures plus que tu ris ? »    perla&inno. Tumblr_lm6dgnzHQA1qj6uebo1_500

    J'allais le tuer. C'était déjà prévu depuis quelques temps déjà, mais désormais, mon idée s'éclaircissait dans mon esprit. Il le méritait amplement. Même plus que cela. Je ne le supportais plus. Son attitude je m'en foutiste, à croire qu'il était mieux que tout le monde, et que le monde ne tournait qu'autour de son petit nombril. J'étais là, une nouvelle fois, à l'attendre, assise sur le canapé, à regarder l'heure toutes les deux minutes, en priant pour qu'il finisse par passer la porte. Mais ce serait réellement trop beau. Il faisait tout pour toujours tout gâcher, tout détruire. Nous détruire. Il était trop tard pour recoller les morceaux, alors cela devait l'amuser de les écraser un peu plus. Comme si nous ne souffrions pas déjà suffisamment. Comme si notre bonheur ne comptait plus vraiment, et que seule importait notre vengeance. J'allais investir très bientôt dans un flingue ou quelque chose de ce genre, pour qu'au moins il respecte quelque chose. Pas spécialement moi. J'avais fait une croix sur ce respect-là, mais celui qui consistait à être à l'heure pour une invitation. Il parvenait à faire tellement bien semblant, alors pourquoi ne continuait-il pas ? Il voulait me mettre les nerfs à vif. Il savait cela inévitable. Il savait que cela allait me mettre dans une situation inconfortable. Parce que je ne savais pas quand il reviendrait, s'il revenait. Parce que je ne pouvais pas annuler sans certitude. Alors je jouais la sourde oreille, je laissais mon téléphone vibrer dans ma main, tout en rageant intérieurement d'être tombée amoureuse d'un mec comme lui. J'avais été malchanceuse une fois, et voilà ce que ça m'en coûtait. Faire les cent pas dans un bungalow qui me semblait trop petit pour nos deux corps. Nos deux êtres. Nous avions fait une erreur, nous avions fait un pas sur le côté, et nous voilà aujourd'hui. Notre plus grand hobbies était de rendre la vie de l'autre impossible à vivre. Nous excellions là-dedans. Nous n'avions besoin de rien dire, simplement agir. Et regarder tout se casser la gueule. Notre combat, une véritable œuvre d'art que seuls nous pouvions distinguer. Les autres, ces foutus campeurs, nous pensaient parfaits. Le couple idéal auquel il fallait ressembler. Si seulement ils savaient ce qui se tramaient entre ces murs.

    « Perlaaaa ? Je peux entrer ou t'as encore les cuisses écartées ? » Oh putain. Il se foutait de ma gueule ouvertement. Inspirer puis expirer. Allez au diable. Je me précipitai sur la porte que j'ouvris d'un grand coup. Mes pieds me conduisirent jusqu'à lui, et sans réfléchir, je le poussai violemment. Le voir tanguer me fit rapidement réaliser qu'il avait bu. Il sentait l'alcool à plein nez, et son sourire ironique me certifia ce que je pensais. Il avait osé. Moi qui supposais simplement qu'il était en train de se soulager dans une nouvelle femme, je m'étais trompée. Il était encore plus lamentable que ce que je croyais. « Inno, tu te fous de ma gueule. Putain, un effort, une fois ! C'est trop te demander ! » Je ne voulais pas faire un scandale dans les allées alors je l'abandonnai là pour retourner à l'intérieur, furieuse. Déjà j'enlevais d'un geste sauvage les boucles que j'avais aux oreilles. Il avait tout détruit, une fois de plus. La bouffée d'air que j'aurais pu prendre s'était transformée en une prison d'acide dans laquelle je ne pouvais respirer. Je me sentais suffoquer, crever un peu plus. J'avais tout bien fait. Je m'étais bien habillée alors que je voulais me vautrer dans mon canapé, j'avais collé ce foutu sourire sur mes lèvres alors que tout ce que je voulais c'était fondre en larmes et lui arracher le cœur. Et lui, il avait simplement bu. Bu jusqu'à ne plus se souvenir de rien. Pas même d'un simple rendez-vous. Il était entré dans le bungalow et déjà j'avais saisi un verre que j'avais balancé en sa direction. « Comment tu as pu me faire ça ?! » Il explosa en centaines de morceaux sur le sol, et je me dis soudainement que je m'étais laissée submerger par la colère et la haine. Mais parfois il le fallait. Pour qu'il réagisse. Qu'il n'oublie pas que j'existais, et que tout ce qu'il faisait avait une incidence sur moi. Une mauvaise incidence. Et plus les jours passent, et plus mon cœur se déchire. Et pourtant, les seuls battements qu'il émet te sont destinés. Pour le meilleur et pour le pire. Surtout le pire.
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Innocenzo Tomek Zilocchi

Innocenzo Tomek Zilocchi
IT'S ME ! ✌ THE SUMMER NEVER ENDS
✌ date d'arrivée : 22/04/2011
✌ tentes plantées : 64
✌ jukebox : ellie goulding ▬ your song.

✌ célébrité : adam brody.
✌ crédits : miss volchok.
✌ pseudo : wasted comets ; cam.

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MessageSujet: Re: « comment peux-tu appeler ça de l'amour, quand tu pleures plus que tu ris ? » perla&inno.   « comment peux-tu appeler ça de l'amour, quand tu pleures plus que tu ris ? »    perla&inno. EmptyDim 5 Juin - 14:11



« comment peux-tu appeler ça de l'amour, quand tu pleures plus que tu ris ? »    perla&inno. Tumblr_lidoteV8NQ1qb4p3ko1_500
« i'm staring at the mess i made
as you turn, you take your heart and walk away. »



Je me demande ce qu'elle peut bien faire à l'intérieur alors que dehors, le soleil tape encore sur nos gueules cramées. J'entends les gosses courir sur le long de la plage, j'entends les adolescents rire à s'en arracher la machoire... Mais j'entends surtout les gens qui s'aiment, qui se dévorent d'amour alors que moi c'est l'amour qui me dévore, l'amour qui me bouffe et me tue. Moi c'est t'aimer hier qui me dévore, t'aimer demain davantage. C'est ton amour qui me sert de balle et j'te jure qu'un jour, tout ça nous sera fatal. J'te demandais pas des tas de surprises, je ne voulais pas des artifices... J'attendais juste de toi que tu restes la même, que tu m'aimes comme ce soir d'hiver sur ce banc abimé... Je les écouter s'aimer pour le meilleur et j'en viens à me poser une question : comment est-ce que je fais pour foirer autant avec elle ? « Inno, tu te fous de ma gueule. Putain, un effort, une fois ! C'est trop te demander ! » C'est exactement ça, en fait. Comment est-ce que je fais ? Pour l'obliger à me pousser comme elle vient de le faire ? Pour la forcer à me crier dessus plus qu'à ne me gueuler comme elle m'aime ? Comment je fais ? Pour la regarder remplir des bocaux de larmes sans tenter de la rassurer ? Pour creuser sa tombe de mes propres mains, de mes propres sourires et de mes propres vocables ? Je ne fais pas, je crois. Je ne fais plus. Plus d'efforts. Plus de réconfort. Juste ce vite qui loge en moi depuis plus d'un an maintenant. Juste ce vide. Grand. Gros. Immense. Lourd, aussi. Lourd, surtout. Je la suis en titubant à l'intérieur du bungalow ; lieu de toutes mes angoisses. Et putain qu'est-ce qu'elle est belle, quand elle se met en colère. Qu'est-ce qu'elle est belle quand elle me hurle d'aller me faire foutre, quand elle me balance que je ne suis qu'imbu de moi-même et que je ne vaux plus rien... Putain. Qu'est-ce qu'elle est belle quand elle raconte la vérité. « Comment tu as pu me faire ça ?! »Le problème dans tout ça, c'est que j'ai arrêté de me souvenir. Puisque le temps dégueule seulement futur, j'ai arrêté de me souvenir. Pourtant j'aimerais, mon amour... Si tu savais comme j'aimerais raviver ton sourire qui étouffe sous l'effroi. Si tu savais comme j'aimerais absorber tout ce putain de poison qui court dans tes veines... Requiem.

« Bordel. Perla... » UC


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