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 INNO&ANDIE cause you won't let it go and me neither, we're destined to hate each other.

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AuteurMessage
Andie J. Sawyer-Hawkes

Andie J. Sawyer-Hawkes
ANDIE ☂ I'M JUST A SUMMER GIRL
✌ date d'arrivée : 07/04/2011
✌ tentes plantées : 946
✌ âge du perso : 22yo.
✌ jobs/études : serveuse à ny, barmaid au camping.
✌ côté coeur : je ne le sais pas moi même.
✌ activité préférée : embêter mon caca d'amouur ♥
✌ campeurs préférés : à venir
✌ jukebox : lifehouse - you and me.

✌ célébrité : amberheard.
✌ crédits : ma lau.
✌ pseudo : nevermind.

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MessageSujet: INNO&ANDIE cause you won't let it go and me neither, we're destined to hate each other.   INNO&ANDIE cause you won't let it go and me neither, we're destined to hate each other. EmptyDim 1 Mai - 19:16


Bizarrement, ma vie était un gros bordel depuis quelques temps. Depuis toujours, en fait. Enfant déjà je ressentais ce désordre, régnant sur chacun de mes actes, et je suppose que j'avais fini par y prendre habitude. Ce n'était plus un fardeau, on apprenait juste à vivre avec, priant pour se réveiller un matin et miraculeusement y voir clair. Je crois que c'était ça, tout l'intérêt de vivre. De ne pas savoir où on mettait les pieds. De voir le piège où vous vous apprêtez à sauter à pieds joints, mais d'y sauter quand même. De ne pas savoir de quoi demain sera fait. J'avais tendance à croire que nous étions maîtres de nos actes, qu'il n'existait pas de choses tel que le destin. Que l'avenir n'était pas tracé. Parce que la vie n'aurait plus d'intérêt. Parce qu'elle ne serait réduite qu'à une ligne, droite et infinie, qui relie la naissance à la mort. Non, je ne pouvais pas me destiner à croire que les choix que nous faisions n'avaient pas d'impact sur notre existence. Parce que la vie c'était ça, une succession de choix. Un peu comme un QCM, où la récompense ne s'obtient pas lorsqu'on choisit toutes les bonnes réponses, mais lorsque l'accumulation de ces choix, bons ou mauvais, faisaient de vous une bonne personne. Quelqu'un de bien, d'estimable. Et je persistais à croire que tous les choix que nous faisions, construisaient le parcours, et que seules quelques combinaisons de ces choix menaient à la récompense suprême, à l'unique but de la vie : le bonheur. Or moi, aujourd'hui, on aurait bien dit que je m'étais plantée de combinaison. Tout a commencé le matin-même, où j'avais trouvé le frigo vide. Je partageais le bungalow avec trois autres personnes, évidemment que tout allait très vite. Mais tout le monde avait cette salle manie de ne prévenir personne lorsqu'il ne restait rien à manger. C'était comme lancer un grand sourire à quelqu'un qui mourrait de faim lorsqu'on repartait avec le dernier morceau de pain. Et puisque personne ne se décidait à remédier à ce problème, j'avais pris les devant. Pourtant, Dieu que je détestais faire les courses. J'oubliais toujours le plus important. Le café, le PQ, les tampons. Et ça me revenait toujours en pleine figure, lorsque Cooper, Carly et Emrys s'en rendaient compte. Il fallait toujours que ce soit au moment les moins opportuns, évidemment. Je crois même qu'ils m'avaient bannies du calendrier qu'ils avaient créé. C'était comme une ronde, chacun son tour. J'avais remarqué que ce n'était jamais mon tour - heureusement pour nous tous d'ailleurs. Mais puisque personne ne semblait se décider à aller en ville, je me désignais. A Cancun, on trouvait tout ce qu'il nous fallait. Il y avait cette allée, une immense allée, remplie de commerçants en tout genre où je me faisais un plaisir de traîner chaque été. On y vendait plein de babioles à prix minimes, des trucs qui ne nous servaient jamais à rien, qu'on ne trouvait nulle part ailleurs mais qu'on aimait bien avoir près de soi. Comme ce magnifique porte-clé - trop grand pour attacher à une clé - scintillant, clignotant et musical en forme de tong, que j'achetais chaque année dans une couleur différente. Il fallait croire qu'aujourd'hui c'était au tour du violet. J'entrais finalement dans cette petite échoppe, ressemblant plus à un supermarché, sûre d'y trouver ce dont nous aurions besoin. J'en ressortis presque une heure plus tard, certaine - bon d'accord, sûre à 75% - de ne rien avoir oublié. Je tenais le paquet d'un bras, quand, à peine sortie du magasin, on me fonça dedans. « Vous pouviez pas faire un peu plus attention ! » râlais-je en me pressant pour ramasser le contenu du sac qui s'était étalé par terre. Je me relevais précipitamment, posant enfin un regard sur celui qui était juste resté planté là en me regardant ramasser mes achats. Innocenzo. Il portait vraiment bien son prénom, celui-là. « Si tu pouvais juste me laisser passer et arrêter de me pourrir la vie, je t'en serais reconnaissante. » lançais-je enfin, tandis qu'il me barrait le passage.
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Innocenzo Tomek Zilocchi

Innocenzo Tomek Zilocchi
IT'S ME ! ✌ THE SUMMER NEVER ENDS
✌ date d'arrivée : 22/04/2011
✌ tentes plantées : 64
✌ jukebox : ellie goulding ▬ your song.

✌ célébrité : adam brody.
✌ crédits : miss volchok.
✌ pseudo : wasted comets ; cam.

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MessageSujet: Re: INNO&ANDIE cause you won't let it go and me neither, we're destined to hate each other.   INNO&ANDIE cause you won't let it go and me neither, we're destined to hate each other. EmptyVen 3 Juin - 12:39


INNO&ANDIE cause you won't let it go and me neither, we're destined to hate each other. 110130011811327349
❝ meet me at the cinema, you can take me in your car, i'll lie in the back and stare at the planes ❞



Je ramassai mon jean, amas de merde qui jonchait le sol au coin du lit, et l'enfilai aussi rapidement que possible. Puis mes yeux tournèrent rapidement autour de la pièce afin de mettre la main sur mon marcel, certainement roulé en boule quelque part dans la chambre. Il fallait que je sorte, et vite. Parce que je sentais mes poumons claquer contre ma cage thoracique, frapper fort contre celle-ci pour m'ordonner de les remplir d'air. Dommage. Ici, dans cette piaule -ou bout de bungalow-, il n'y avait pas d'air. Juste des draps froissés, cette crinière emmêlée d'une fille dont je ne savais rien et de la poussière. Et quelques bouteilles de bières, âmes errantes sur la moquette de ces dix mètres carrés. Mon pied tapa dans une de celles-ci et je grognai, en colère de ne pas avoir encore mis le pied dehors, loin des souvenirs de cette nuit trop éphémère, trop éphémère mais trop réelle. Putain de paradoxe. Paradoxe, c'est ce qu'était ma vie. Fou amoureux mais déserteur. L'esprit vif et pas un diplôme en poche. Tout ce que j'avais pour moi, c'était ça : ma belle gueule et... et ma belle gueule. « Tu fais quoi ? Il est quelle heure ? » La bouffonne dont la poitrine remuait calmement il y a encore quelques secondes se réveilla et je soupirai, lassé de devoir répéter les mêmes choses, sans cesse, peu importe le pieu dans lequel je terminais mes nuits, peu importe qu'elle soit blonde, rousse ou brune. « Je me casse. Rendors-toi, il est tôt. » En réalité, il ne devait pas être très tôt vu les bruits qui provenaient de dehors et que je distinguais sans grande difficulté : le camping était bel et bien réveillé et tout le monde semblait vaquer à ses occupations. Attrapant mes lunettes de soleil, je les déposai sur mon nez et passai enfin la porte, sans un regard pour celle à qui j'avais joui entre les reins durant la nuit.

L'allée marchande. Bourrée de gens agglutinés aux différents stands, s'arrachant des babioles que je ne pouvais même plus me payer au jour d'aujourd'hui. Pourquoi finis-je ici alors que j'avais appris avec le temps à détester la foule, à détester l'humanité toute entière ? Aucune idée. Certainement parce que l'idée de revoir Perla maintenant me donnait mal à la tête. Certainement parce que m'enfermer dans mon quotidien cabossé me donnait envie de rire. Jaune. Mais rire quand même. Malheureusement, ça aussi, j'avais oublié comment ça fonctionnait. « Vous pouviez pas faire un peu plus attention ! » Un coup puis une voix me sortirent de ma torpeur ; torpeur dans laquelle je m'enfermais à longueur de journée, à longueur de nuit aussi. « Si tu pouvais juste me laisser passer et arrêter de me pourrir la vie, je t'en serais reconnaissante. » La belle Andie. Toujours aussi tigresse, celle-là. Enfin une pensée qui me fit sourire, même si rien de tout cela n'était vrai. Je posai mes yeux sur ses sacs de courses renversés et l'idée de l'aider ne m'effleura pas l'esprit. C'était comme ça, avec elle : je n'étais bon qu'à la chercher, qu'à lui faire peur. Elle ne prenait de toute façon pas la peine d'essayer de comprendre, d'essayer de me comprendre. Non, elle n'était ni plus ni moins que comme tous les autres : un muscle de prétention avec un semblant d'humanité, caché entre deux remarques acerbes. « Blondie, quel plaisir de te croiser ici. » lui murmurai-je avec ironie. Puis je décidai de me relever, conscient d'avoir été remarqué par les passants. Alors je lui tendis la main, simplement, parce que jouer la comédie me détendait un peu. « Allez, je t'emmène en balade. » Le problème, mon amour, c'est que je crois que je l'aime bien, Blondie. Mais tu comprends, j'suis incapable de faire des efforts... Alors je me contente d'être ce qu'elle veut que je sois : une ordure.

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Andie J. Sawyer-Hawkes

Andie J. Sawyer-Hawkes
ANDIE ☂ I'M JUST A SUMMER GIRL
✌ date d'arrivée : 07/04/2011
✌ tentes plantées : 946
✌ âge du perso : 22yo.
✌ jobs/études : serveuse à ny, barmaid au camping.
✌ côté coeur : je ne le sais pas moi même.
✌ activité préférée : embêter mon caca d'amouur ♥
✌ campeurs préférés : à venir
✌ jukebox : lifehouse - you and me.

✌ célébrité : amberheard.
✌ crédits : ma lau.
✌ pseudo : nevermind.

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MessageSujet: Re: INNO&ANDIE cause you won't let it go and me neither, we're destined to hate each other.   INNO&ANDIE cause you won't let it go and me neither, we're destined to hate each other. EmptyDim 5 Juin - 18:34

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Il n'aura suffit que d'une minute pour que ma journée passe de merdique à totalement merdique. Il n'aura fallu qu'une minute, qu'une idiote qui fonce tête baissée et qu'un connard assez distrait pour vous rentrer dedans. La recette pour vous bousiller votre journée, elle ne tient qu'à ces trois petits ingrédients. Prenez juste une Andie, et un Inno, et ça explose. Un peu comme un cocktail dont les ingrédients ne s'accordent pas. Nous non plus, on ne va pas ensemble. C'est comme ça, à chaque fois que mon regard a le grand malheur de croiser le sien, plus rien dans ma vie ne va. Parce qu'au fond, c'est bon de lui foutre tous mes malheurs sur le dos. Grâce à lui, j'ai enfin un bouc-émissaire. Et puis de toute façon, je ne crois pas qu'il en ait quelque chose à faire. Il est bien trop occupé à repérer sa prochaine victime. Ouais, j'ai comme l'impression qu'Inno n'est bon qu'à ça. Bon qu'à baiser et qu'à se la jouer bad-boy. C'est tout ce qu'il m'a laissé voir de lui jusqu'à présent. Et pour être tout à fait honnête, je me fous royalement de ce qu'il peut y avoir en dessous, si seulement il y a un dessous. Plus loin je me tiens de lui, mieux je me porte. Mais là encore, on dirait que j'ai choisi de faire la conne et de foutre ma journée en l'air. Pas que j'ai décidé d'aller à sa rencontre, je ne suis pas suicidaire, mais rien qu'en le croisant, il fait de ma journée un enfer. « Blondie, quel plaisir de te croiser ici. » Et d'ailleurs, cet abruti, il n'y est pas allé de main morte. En grand gentleman qu'il est, il me laisse ramasser mes affaires, mais je suis déjà assez agacée comme ça pour y prêter attention. Le pire, c'est que je sais qu'il aime ça. Je sais qu'il en profite, que ça l'amuse. Que je ne suis qu'un simple jouet dont il prend plaisir à manipuler comme bon lui semble. J'ai beau lui lancer mes répliques les plus cinglantes, j'ai l'impression que ça l'amuse. Avec son éternel sourire et sa façon de me regarder, un peu comme s'il était le grand méchant loup et que j'étais la petite brebis en cavale. « Allez, je t'emmène en balade. » Va te faire voir, avec ta balade. Va mourir en tombant sur une caillou, tiens. Que ta mort soit lente et douloureuse, c'est tout ce que je te souhaite. Et par pitié, que tu me foutes la paix. J'ai presque envie de lui cracher dessus, sur lui et sur sa main qu'il me tend, comme si on était bons potes. Je lui lance un regard assassin, je décide de me relever toute seule. Je n'ai pas besoin de lui, pas besoin de sa foutue aide. « C'est ça, et puis après on ira se peloter dans les écuries. Merci, je suis pas ta Laura Ingalls. » Je prends mes paquet et je fais demi-tour, je déteste devoir avoir à faire à lui. J'espère que ma fuite est le meilleur moyen pour lui de se trouver une autre gazelle à attaquer. Mais bien sûr que non. Andie, tu es si naïve... Tu sais pourtant que la fuite, c'est le meilleur moyen pour qu'on te rattrape. Pourquoi tu le dis pas, tout simplement ? Parce que ça te tuerais, hein. Ca te brûlerais la gorge, ça t'en tordrais l'estomac. Ca te tuerais, de te dire que quoi que tu fasses, tu ne peux pas lui échapper.
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MessageSujet: Re: INNO&ANDIE cause you won't let it go and me neither, we're destined to hate each other.   INNO&ANDIE cause you won't let it go and me neither, we're destined to hate each other. Empty

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