- ERIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIC ! ; Bon sang , pourquoi elle gueule tout le temps comme ça celle là ! J'ai 15 ans et je parle de ma mère. Non je n'ai pas honte de la traiter de cette façon et mon père le sait parfaitement bien. Ce jour là je ne m'attendais à rien d'inhabituel vous savez. Je vis dans le 16eme arrondissement de Paris dans une famille aisée. Je suis un petit bourge et je l'assume, je suis un parisien qui étudie dans une école privé à 2000 euros l'année et je ne m'en plaint pas. J'ai toujours grandit dans ce quartier et mes parents ont essayé de m'élever le mieux possible, mais je pense qu'ils ont légèrement raté leur coup. Mon père étant rarement là la semaine, j'étais seul face à ma mère et vice versa. Je faisais un peu ce que je voulais et ma mère ne disait rien parce que je la faisais chanter sur le fait qu'elle ai un amant. Hé oui, ma mère est un peu une salope au final. Quand mon père rentrait le week-end, elle lui disait que j'étais sage comme une image pour ne pas que je crache mon venin sur ses petites cachoteries.
Aujourd'hui j'ai quinze ans et mes parents sont divorcés. Ma mère a réussi à obtenir ma garde, oui je suis un enfant unique. Je pense que j'ai un peu renvoyé un dégout d'éducation à ma chère mère et qu'elle ne souhaite plus revivre un calvaire aussi merdique. Généralement quand elle m'appelle de cette façon ce n'est jamais très bon signe, mais vu que nous sommes au mois de Juin, le bulletin à dû faire surface. Je me dirige vers la porte de ma chambre et descend l'escalier de l'appartement pour arriver dans la cuisine là où se trouve la source de la crise. Elle était plantée sur la chaise du bar avec un petit dépliant devant elle. Ca ne ressemblait en rien au bulletin et de toute façon elle s'en foutait pas mal. Je m'avançais petit à petit avec un air de dégoût, je n'avais pas envie de lui parler, alors je la laissais prendre la parole en faisant limite la sourde oreille.
- Tu ne peux plus continuer à rester ici pendant les grandes vacances et je ne supporte plus tes sorties tardives avec tes fréquentations douteuses. Je pensais avoir très mal entendu ce qu'elle venait de m'annoncer, mais non elle voulait bien se débarrasser de moi et être tranquille tout l'été. Et elle avait réussi à trouver une solution aussi. Alors je commençais à bouillonner à l’intérieur et de me dire que c'était complétement impossible de quitter la capitale et ma vie si parfaite. Alors il fallait que je lui pose la question ultime.
- Ah oui , c'est nouveau et qu'est-ce que tu vas faire de moi ? Je rigolais très nerveusement, croyant que c'était une énorme blague et qu'elle n'était pas une seconde sérieuse dans son annonce complétement absurde. Et la réponse tombe ;
- Cancùn ! Je sentis alors une grosse boule dans ma gorge incapable de sortir un mot de ma bouche. Je ne avais même pas où ce foutu bled ce trouvais. Oui j'ai quelques lacunes en géographie. Je m'approchais alors encore plus d'elle et c'est là qu'elle me tendis le fameux dépliant, le redoutable. Je lui arrachais des mains pour lui montrer mon mécontentement. J'observais attentivement le dépliant sans prononcer un seul mot, et là le cauchemar, un camping ! Mon dieu, le confort rudimentaire et tout le bordel et là j'apprends que cette ville se trouve au Mexique, mais malheur ! Je n'ai jamais voyagé de ma vie et encore moins pris l'avion. Le dépliant montrait quelques bungalow et heureusement car je serais incapable de monter une foutu tente, et point positif il y a la plage. Mais je n'éprouvais vraiment pas le sentiment de vouloir y mettre les pieds. Je n’eus même pas le temps de relever la tête et d'ouvrir ma bouche qu'elle me mis le coup de massue ;
- Tu pars début juillet pour deux mois, mais ne t'en fais pas je t'ai réservé un bungalow ! Et elle avait encore le culot de sourire ! Je ne préférais rien dire, passer des vacances loin d'elle me réjouissais finalement mais loin de mes amis cette idée me semblait moins convaincante.
J'ai annoncé la terrible nouvelle à mes amis, le fait que je disparaisse pendant deux mois ne les enchantés pas vraiment eux non plus, mais peut être que je ne reviendrais jamais. Le moment de partir était arrivé, et pour la première fois de ma vie je quittais Paris et le territoire français. Cet avion était spécialement réservé aux gens qui partaient dans ce camping et je me suis rapidement fais de nouveaux amis. Ces vacances fût une vrai révélation pour moi ! Débauche et d'autres choses que je ne révélerais pas, ou bien un petit indice, j'ai eu ma première relation sexuelle, je suis revenu plus épanouis que jamais à Paris. A partir de ce moment je n'attendais qu'une chose retourner à Cancùn tous les étés et ma mère s'en réjouissait et moi aussi, moins je la voyais, mieux je me portais.
J'avais 18 ans ; J'étais devenu un homme majeur et à femme, j'allais toujours à Cancùn pour les grandes vacances, mais celle-ci ont changés ma vie. J'arrivais dans mon bungalow habituel et retrouvais mes amis les plus fidèles. Ce jour là une jeune fille de mon âge venait d'arriver sur le camping et elle se trouvait être là devant moi un peu perdu.
- Je peux t'aider ? Je mettais en oeuvre ma meilleure technique de drague, la galanterie.
- Oui, je te remercie. Je suis sacha ! ; Je n'avais pas envie de donner mon prénom Eric, d'ailleurs personne de me connait sous ce nom ici, alors j'ai utilisé mon second : Ezeckiel.
- Je suis Ezeckiel ! Je lui pris quelques bagages, elle m'expliquait que ses parents l'envoyé pour le première fois dans un camping, mais que c'était avant tout sa décision. J'étais impressionné par le charisme qu'elle pouvait dégager, et d'autant plus je le trouvais extrêmement séduisante. Sacha m'indiqua son numéro de bungalow, il se trouvait à deux pas du miens. Une chance, le contact sera plus simple. Le soir même une soirée était organisé sur la plage et je n'avais pas envie de laissé ma nouvelle connaissance passer la soirée seule dans son bungalow. Je me rendis à sa porte et toqua. Sacha est venue m'ouvrir avec un énorme sourire, apparemment j'étais sa seul connaissance, normal, nous sommes tous passé par là.
- Tu veux venir à une soirée sur la plage , tu ne vas tout de même pas rester seule ? . Je la voyais hésitante, mais elle fini par céder.
- Oui, d'accord mais tu me raccompagneras, je n'aime pas trop rentrer seule la nuit. Nous nous sommes rendu à la soirée, et nous sommes rentrés dans un état d'ivresse très avancé, nous étions presque incapable de retrouver nos bungalow et au moment de rentrer, elle me sauta au cou pour m'embrasser et me traîner dans mon bungalow. Choqué, car d'habitude cet acte était de mon ressort et pas celui d'une fille. Toutes ces vacances je m'en suis tenue qu'à elle, tous les soirs nous étions entrain de faire la fête et tous les soirs ça terminé de la même façon. Au moment de quitter le camping je ne l'ai plus revu, même pas un au revoir, pour la première fois une fille me brisé le coeur.
Aujourd'hui j'ai vingt ans. J'ai revu Sacha l'année dernière au camping mais les choses se sont passés différemment. Bien sûr nous avons recouché ensemble mais je m'étais juré de ne pas me contenter que d'elle. Alors elle se permettait de faire pareil et une sorte de jalousie et de rivalité s'installa. Cette année je m’apprêtais à repartir pour Cancùn en espérant pas de la revoir, même si au fond je n'attendais que ça.