DEAN DECLAN SAWYER-HAWKES

Holà Guapo… C’est vrai que quand c’est écrit il n’y a plus le même effet que si vous l’entendiez de ma bouche avec l’accent espagnol parfait. Non je ne parlais pas de Galápagos si c’est ce que vous pensiez… Anyway ! J’ai un prénom américain et même si je préfère mon second prénom on m’appelle toujours par celui-ci. Je m’appelle donc Dean et si vous osez me parler de dinette je vous pette la gueule vous êtes prévenus. Mon second prénom est Declan et mon nom de famille je vous préviens est très long alors ne croyez pas que j’ai changé de sujet pendant que je l’énonce. Mon fameux nom de famille est Sawyer-Hawkes. Je ne ferais pas plus long je crois que j’ai déjà fait cinq lignes pour pas dire grand-chose. BON ça va hein… J’irais à l’essentielle en temps voulu ne m’harceler pas de signe pour me dire de me dépêcher, on dirait que vous venez de sortir d’un asile avec vos draps et je crois que vous êtes tombés parce que vous avez l’air d’avoir des cellules grises en moins… Bref ! Je vais cette fois ci aller à l’essentielle et vous raconter quelques détails sur ma vie. J’ai vingt-quatre ans et je suis né le quatre mars mille-neuf-cent-quatre-vingt-sept. Ouai ouai j’aurais pu le dire en chiffre mais j’ai envie de vous embêter alors je fais tout le contraire. Je suis né à Perth en Australie… Oui oui le pays des kangourous et si je peux vous dire un dernier petit truc c’est qu’ils sautent moins vite que moi =P Pour terminer je dirais que j’aimerais faire parti du groupe Chasing After Girls et que ma célébrité est le divin Michael Trevino.[/b]

C’est qui qui ? C’est gifi… Non non ne partez pas tous en courant je ne fais que débuter ma présentation. Je vais faire comme tout le monde et je vais peut-être faire une version censurée sans aucun racontage de life et je vous le dit tout de suite c’est compliqué pour moi de pas raconter ma vie alors soyez indulgents. Bon par quoi je commence ? Je vais peut-être faire le truc classique et finalement vous raconter un peu ma vie x) Moi c’est Loïc et si vous me chercher #oui je crois encore aux comtes de fées# sur les forums de graphisme vous pourrez souvent me trouver sous deux pseudos. Anciennement loic3939 et plus souvent redpix. J’ai 15 ans et j’en aurais 16 d’ici quelques mois parce que je suis de fin d’année, je suis donc l’un des plus petits de ma classe #va se pendre#. Vous n’êtes pas encore en train de vous prendre avec une corde à sauté ? Bon je peux continuer alors… J’habite en France et en Franche-Comté dans le Jura plus précisément. Je ne vous donnerais pas ma ville parce que personne ne connait jamais cette ville. Bon je vais continuer hein parce que je sais que vous êtes en train de vous demander qu’est-ce que je peux bien faire de ma vie a part être sur le forum en mode geek toute l’après-midi… Je suis un lycéen #youhou# je serai en première ES en septembre. Bon le reste n’est plus très intéressant mais puisque c’est quelque chose que vous demandé dans le formulaire j’y répondrais quand même. Ma couleur préférée est le bleu, ne me demandez pas pourquoi j’en sais rien du tout. Pour ce qui est des films que je préfère je ne pourrais pas répondre parce que je n’en ai aucune idée, c’est comme les séries j’en ai trop pour pouvoir en donner un. Je suis néanmoins un grand fan des films d’horreurs et je ne parle pas de Saw hein parce que c’est aussi pourri que les pompes d’un SDF #métaphore quand tu nous tiens# En ce qui concerne mon humour bah je pense en avoir un grand même si mes blagues sont bas de gammes x) .

bannière par tumblr.
icon par Bitche de tumblr.

Comment pourrai-je débuter mon histoire ? Je ne sais même pas quoi vous dire parce qu’il n’était pas une fois un petit enfant qui finira par trouver l’amour, se marier et aura beaucoup d’enfants. C’est une utopie et tout le monde le sait. Je n’étais pas malheureux pendant mon enfance, je ne pourrais pas dire ça parce que j’ai eu quelques moments de pur bonheur, des moments que je passais avec ma sœur pendant que ma mère était en train de vomir aux chiottes après avoir bu trop de bouteilles de vodka. Je ne pourrais rien dire des six premières années de ma vie parce que tout me semblait parfait. Je n’avais peut-être pas de père mais ma mère n’était pas la fille la plus nulle qui soit, elle buvait déjà à cette époque mais lorsqu’elle avait appris qu’elle allait avoir une fille tout semblait s’améliorer. Pendant un temps. La grossesse est surement le meilleur passage de ma vie, je n’en garde que quelques souvenirs vagues parce que je n’avais que deux ans après tout mais elle était suivie par un médecin très compétent qui avait réussi à lui faire oublier sa passion pour la bouteille. Après la naissance la situation empirait. Elle est définitivement devenue la pire mère qui existe. Elle était ivre du matin jusqu’au soir et personne n’arrivait à comprendre comment elle faisait pour qu’on reste avec elle. Les années passaient et je prenais soin de ma petite sœur, je n’avais que cinq ans… Puis six ans… Puis sept ans et pourtant je m’occupais activement d’elle, je faisais les courses quand je le pouvais et j’essayais de tout faire pour que ma mère puisse se sentir bien. Je finissais par comprendre qu’il n’y avait plus rien à faire pour elle, j’abandonnais l’idée qu’elle puisse un jour être la mère que chaque enfin rêverait d’avoir.

Nous vivions dans un très petit appartement et je me demandais comment nous pouvions encore réussir à payer les factures, ma mère n’avait qu’un petit job de serveuse après tout et elle ne devait pas avoir beaucoup d’autres revenus. J’avais une minuscule chambre et nous dormions au milieu des toiles d’araignées, des cartons… Nous vivions dans la merde. Je prenais toujours soin de ma sœur, je l’emmenais à l’école et puis finalement j’allais au collège avec elle. Elle était jeune et elle avait besoin de sentir que quelqu’un était là pour elle, j’étais là pour elle et elle pouvait compter sur moi quoi qu’il arrivait. « Dis Maman, pourquoi il est pas là mon papa ? » « Retourne avec ton frère ma chérie, je suis occupée. » J’écoutais la conversation depuis mon lit parce que les murs étaient tellement pourris qu’on pouvait entendre le moindre petit bruit d’un côté à l’autre de l’appartement. Andie était encore jeune, elle avait à peine six ans, elle rêvait encore de voir notre père. Elle ne savait pas qu’il n’était jamais venu nous voir, qu’il ne viendrait de toute manière jamais pour prendre ses responsabilités. Nous étions surement de la merde, la même merde que notre mère à ses yeux. La petite fille s’allongeait sur le lit du dessous puisque nous avions deux lits superposés et me posait la même question qu’a ma mère. « Dis, pourquoi il est pas là notre papa ? » Je ne savais pas quoi lui répondre parce que je n’en savais pas plus qu’elle, je posais souvent la question à notre mère lorsqu’elle n’était pas ivre, mais vu qu’elle n’avait jamais pu avoir moins de zéro virgule cinq grammes d’alcools dans le sang je n’avais jamais réussi à avoir une réponse. Elle me racontait des salades j’en étais sûr mais je restais un enfant, je préférais y croire même si je tomberais surement de haut plus tard. « Je ne sais pas, Andie. Maman dit souvent qu’il voyage beaucoup, qu’il est très puissant. Que c’est pour ça qu’il n’a jamais le temps de passer nous voir. Un peu comme une rock star. » La vie n’était jamais simple pour nous. Ma mère n’était jamais présente à l’école et même si les maitresses faisaient tout pour nous venir en aide elles n’y pouvaient rien. Nous étions les deux enfants qui faisaient parler les parents autour de nous. Je me battais presque tout le temps à l’école parce que je ne supportais pas qu’on puisse faire du mal à ma petite sœur, je savais que la situation était plus compliquée pour elle parce qu’elle était plus fragile que moi. Je n’étais pas plus âgé qu’elle mais j’avais déjà acquis beaucoup de maturité. Hélas je ne pourrais pas être présent pour elle autant que je l’étais avant. Je partais finalement au collège et même s’il m’arrivait de venir pour faire peur aux enfants qui tentaient de lui faire du mal j’avais un peu moins de temps pour ça, je devais bosser le mieux possible pour avoir un avenir digne de se nom.




La période qui suivait était surement le début de l’enfer, ma sœur était déjà bien grande, elle était elle aussi au collège et tout allait mieux là-bas. Nous étions toujours les enfants que tout le monde pointait du doigt mais les élèves n’y pensaient pas, ils étaient tous suffisamment matures pour comprendre que nous vivions avec ça et que nous étions aussi heureux qu’eux. J’étais vraiment très proche de ma sœur, elle était tout pour moi, il m’arrivait de refuser d’aller à une fête juste pour rester avec elle. Je n’avais pas de copines parce que je n’avais pas le temps pour ça, j’étais toujours là pour elle… Dès qu’elle en avait besoin. Une fois au lycée je goutais finalement au plaisir de faire de nouvelles expériences. Je faisais la fête, je couchais pour la première fois avec une fille et j’en passe beaucoup d’autres. J’avais un peu plus de temps pour moi et je prenais donc la même chose que ma sœur, un petit boulot pour apporter de l’argent au foyer. Ma sœur semblait toujours croire que ma mère allait un jour devenir aussi proche de nous que nous pouvions l’être tous les deux. Elle allait le regretter.

Je n’étais pas là le soir ou tout est parti en vrille, non j’étais à une soirée. Nous fêtions la fin de l’année et également notre majorité. Oui j’avais eu dix-huit ans cette année et il était temps que je fasse quelque chose de ma vie. J’avais choisi mon université et j’allais obtenir une bourse mais ça personne ne le savait parce que je voulais faire la surprise à ma mère et à ma petite sœur. En pleine nuit je recevais un coup de téléphone et je crois que c’est à partir de ce moment que tout allait partir en vrille. Ma sœur pleurait au téléphone et je n’arrivais pas à comprendre ce qu’elle était en train de me dire. « Il faut que tu rentres Dean, il est arrivé quelque chose ! » Elle explosait en sanglots et je comprenais bien qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond. Je n’avais pas été déçu par la suite, j’arrivais en une dizaine de minutes à la maison parce que j’avais moi aussi une voiture même si je me demandais comment elle pouvait encore rouler tellement elle était vieille. « Andie, pourquoi maman n’est pas là ? Pourquoi tu pleures ? » « Elle est partie savourer sa nouvelle bouteille de vodka… Elle m’a échangée contre cette bouteille Dean… J’ai été violée. » Je n’en revenais pas et je crois que si je n’avais pas eu autant de sang froid j’aurais retrouvé ma mère et je l’aurais ruée de coups jusqu’à ce qu’elle se rende compte de ce qu’elle venait de faire. Cette nuit-là j’ai retrouvé le mec qui avait osé faire ça à ma sœur et je lui ai cassé la gueule comme jamais. Son visage s’en souviendra puisqu’il a dû mettre plus d’argent que ce qu’il gagnait pour avoir un visage digne de ce nom.




L’enfer continuait, un matin je me réveillais et je ne retrouvais plus personne dans le lit du bas, ma sœur n’était plus là et je ne savais pas pourquoi elle était partie. J’avais tellement envie de pleurer parce qu’on venait de m’arracher une partie de moi. J’avais espoir qu’elle revienne mais je n’étais pas dupe, elle avait fait ce que je n’avais jamais osé faire. Fuir pendant que j’en avais l’occasion. Elle n’est jamais revenue parmi nous. J’étais seul avec ma mère que j’haïssais au plus haut point. Elle me dérobait ma jeunesse, je travaillais pour elle parce qu’elle n’était même plus capable de travailler tellement l’alcool laissait des séquelles sur son corps. Je bossais comme un dingue, j’abandonnais même l’université pour avoir plus d’heures de travail et donc plus d’argent en fin de mois, jusqu’à ce fameux soir. Je rentrais du café où je travaillais depuis deux ans, je venais d’avoir une très longue soirée et je n’avais qu’une envie, rentré chez moi pour être tranquille. J’ouvrais la porte et bizarrement j’avais un mauvais pressentiment. Il n’y avait pas la télé d’allumée, pas de musique, pas de bruit de bouteille, pas d’odeurs de cigarettes. « Maman ? Ma… » Elle était là, pendue au plafond et une lettre était disposée par terre. Je n’avais pas pu la lire ce soir là tellement je pleurais parce que même si je la haïssais depuis ce qu’elle avait fait à ma sœur je ne pouvais pas oublier qu’elle était ma mère, celle qui m’avait donné la vie et celle qui venait de mettre fin à ses jours dans un élan de lucidité. La lettre qu’elle avait écrite était une lettre que j’avais eu du mal à déchiffrée parce qu’elle était remplie d’eau. Elle pleurait lorsqu’elle l’avait écrite et j’avais l’impression qu’elle n’était pas ivre ce jour-là. Elle n’avait pas envie de boire et elle avait compris ce qu’elle nous avait fait subir pendant plus de vingt-deux ans. Elle préférait mettre fin à ses jours plutôt que de rester comme elle était… Une loque humaine. J’avais vingt-trois ans et j’étais seul, je n’avais plus rien et je me demandais pourquoi je ne faisais pas la même chose qu’elle. Personne ne me regretterait.

La misère était moins importante depuis que ma mère était morte et j’avais mis les voiles en direction des Etats-Unis. J’avais eu le temps de mettre un peu d’argent de côté et j’allais m’en servir de la meilleure manière possible… Pour retrouver ma sœur, j’avais vite engagé un détective et celui-ci avait fait du très bon travail, il me donnait la fameuse adresse de l’endroit où elle habitait et lorsque je toquais je n’en croyais pas mes yeux. « Andie, t'es prête ? » « Andie, ferme-moi cette putain de porte ! » Je me demandais qui pouvait bien parler derrière elle, j’avais envie d’en savoir plus et je me faisais bizarrement du souci pour ma jeune sœur. « Ecoute, c'est pas le bon moment... » Chuchotait-elle « Tu dois partir, s'il te trouve... Il va criser. » Je repoussais un peu la porte avec ma main, j’avais l’impression que ma sœur s’était encore mise dans une galère pas possible, que foutait-elle ici ? « Andie, qu'est-ce qu'il se passe ? Tu as des problèmes ? » « Je... » La porte se fermait et je pouvais entendre un mec hurler derrière cette porte, pas besoin de me faire un dessin je comprenais qu’elle était avec un mec qui lui faisait du mal. Cette idée me rendais fou et je n’avais pas mis longtemps à défoncer la porte, je venais de faire regretter au mec tout ce qu’il venait de faire à ma petite sœur.

Depuis ce jour, un an est passé. Tout est redevenu comme avant entre nous, j’ai beau être très en colère contre elle je ne ferais jamais rien qui puisse lui faire du mal. Je pense toujours à nous deux avant de penser à moi. Nous avons trouvé un appartement très sympa et nous vivons ensemble là-bas. New-York nous a offert de belles occasions puisque nous travaillons tout les deux. Je n’ai cependant jamais eu la force de lui dire que notre mère était morte.