STARS OVER MY HEAD
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 ANDIE; past always catches you up.

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Andie J. Sawyer-Hawkes

Andie J. Sawyer-Hawkes
ANDIE ☂ I'M JUST A SUMMER GIRL
✌ date d'arrivée : 07/04/2011
✌ tentes plantées : 946
✌ âge du perso : 22yo.
✌ jobs/études : serveuse à ny, barmaid au camping.
✌ côté coeur : je ne le sais pas moi même.
✌ activité préférée : embêter mon caca d'amouur ♥
✌ campeurs préférés : à venir
✌ jukebox : lifehouse - you and me.

✌ célébrité : amberheard.
✌ crédits : ma lau.
✌ pseudo : nevermind.

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MessageSujet: ANDIE; past always catches you up.   ANDIE; past always catches you up. EmptyJeu 26 Mai - 17:13

ANDIE JULIET SAWYER-HAWKES

On dit que seules les histoires des plus grands héros sont racontées, car elles seules valent la peine d'être lues. Toutes ces histoires, ont un récit différent, mais elles ont toutes les même ambition, la même signification : elles racontent toute, sans exception, le destin tragique d'un homme né pour accomplir l'impossible. Elles font toutes rêver, ces histoires, car on espère tous égaler un jour la sagesse, le courage ou la force d'un personnage d'une grande œuvre dont on nous a tellement conté l'histoire. Ainsi, si on se souvient des plus grands héros, ce n'est pas pour leurs grandes actions, celles supposées avoir changé le cours de l'histoire, c'est juste parce qu'on a jamais entendu parlé des autres héros, ceux restés caché dans l'oubli. Je m'appelle Andie. Andie Juliet Sawyer-Hawkes. Je suis née près de Perth, en Australie, j'ai 22 ans. J'ai été mariée, quelques mois seulement, si on peut même appeler ça un mariage, mais ça c'est très mal terminé. Je retrouve toujours mon job de saisonnière l'été lorsque je reviens au camping, je travaille principalement en tant que barmaid, ça me laisse pas mal de temps pour exercer ma passion : le surf. Mais une fois l'été terminé, lorsque je plie bagages et que je retourne à New York, aux Etats-Unis, je reprends mon boulot de serveuse, dans ce bar paumé, malfamé, effrayant. Je sais, c'est pas ce qu'on pourrait rêver de mieux, mais c'est suffisant, et ça me permet de mettre de côté pour réaliser mon plus grand rêve, faire le tour du monde.



I USED TO LIVE ALONE BEFORE I KNEW YOU

ANDIE; past always catches you up. 008
Doucement mon pote, baisse-moi ce flingue ! J'vais te dire qui je suis. Ouais, j'passerais pas par quatres chemins, tu vas tout savoir. Alors prend une chaise mon pote, ça risque d'être long. Je m'appelle Alexia, j'ai bientôt 17 ans. Je suis en première littéraire, et même que ça déchire tout le string de sa mémé. Ca fait bien longtemps que je traîne sur les forums maintenant, peut-être bien 4 ans, sous le nom de Strawberry Fields. J'ai choisir HEARD, parce que c'est la femme de ma vie ANDIE; past always catches you up. 2806429274 Si tu veux me faire un cadeau, sois gentil, offre moi des kinder. Des questions, mon pote ?
bannière par tumblr.
icon par burningveins.


Dernière édition par Andie J. Sawyer-Hawkes le Jeu 26 Mai - 17:29, édité 4 fois
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Andie J. Sawyer-Hawkes

Andie J. Sawyer-Hawkes
ANDIE ☂ I'M JUST A SUMMER GIRL
✌ date d'arrivée : 07/04/2011
✌ tentes plantées : 946
✌ âge du perso : 22yo.
✌ jobs/études : serveuse à ny, barmaid au camping.
✌ côté coeur : je ne le sais pas moi même.
✌ activité préférée : embêter mon caca d'amouur ♥
✌ campeurs préférés : à venir
✌ jukebox : lifehouse - you and me.

✌ célébrité : amberheard.
✌ crédits : ma lau.
✌ pseudo : nevermind.

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MessageSujet: Re: ANDIE; past always catches you up.   ANDIE; past always catches you up. EmptyJeu 26 Mai - 17:14


FROM YOUR LIPS SHE DREW THE HALLELUJAH

« Sometime goodbye’s the only way »

« Dis Maman, pourquoi il est pas là mon papa ? » « Retourne avec ton frère ma chérie, je suis occupée. » La mère, plus agacée que préoccupée ébouriffa d’une main négligente les cheveux de sa fille avant de l’encourager à regagner la chambre qu’elle partageait avec son frère aîné. L’appartement était bien trop étroit pour leur permettre d’avoir des chambres séparées, c’est pour cela qu’ils avaient apprit à cohabiter ensemble, leur intimité se limitant simplement à deux lits superposés. Ils avaient pris l’habitude de se raconter des histoires le soir avant de dormir, les histoires que leur mère ne leur racontait pas pour prétendre le temps de quelques minutes à une famille. Leurs journées, ils les passaient dans cette même pièce, lorsqu’ils n’étaient pas à l’école. Ils tentaient parfois de s’aventurer hors de cette chambre aux recoins minuscules et croulant sous les affaires, mais cela revenait à prendre le risque de croiser leur mère furieuse contre le monde, titubant parmi le désordre jusqu’à la prochaine bouteille de vodka. « Dis, pourquoi il est pas là notre papa ? » Il n’y avait que le soir, dans l’obscurité, lorsqu’elle distinguait à peine le contour des meubles de sa chambre, que la fillette de six ans osait poser la question à son grand frère, comme si la réponse lui serait moins déroutante à la tombée de la nuit. Comme si l’obscurité lui apportait un certain réconfort qu’elle n’était capable d’avoir nulle part ailleurs. « Je ne sais pas, Andie. Maman dit souvent qu’il voyage beaucoup, qu’il est très puissant. Que c’est pour ça qu’il n’a jamais le temps de passer nous voir. Un peu comme une rock star. » Une rock star… Ces mots résonnent encore dans ma tête quelque fois. L’idée n’est pas si mal. Elle est plus réconfortante que de savoir la vérité. Plus réconfortante que de ne pas savoir du tout. Elle me laisse au moins la possibilité d’un monde dans lequel mon père a réussi. Pas comme ma mère. Peut-être que c’est pour ça, qu’il l’a quittée. Ma mère, simple serveuse accro à la bouteille ne vaut pas grand-chose face à une star internationale comme lui. Oui, rock star, ça lui va bien à mon père. Ma mère ne ment pas. Mon père est une rock star, et dès le lendemain, je m’empresse de le raconter à tout le monde. A l’école, personne ne nous parlait vraiment. On était les exclus, ceux dont la mère n’était pas présente à la sortie des classes. Ceux dont la mère ne l’était pas non plus pour la rentrée. Ceux qui n’avaient pas de père. On se moquait parfois de nous, à l’école. Mais nous, on s’en fichait. Mon frère faisait souvent peur à ceux qui m’embêtaient et me réconfortait quand ils me faisaient pleurer. Pour moi, c’était différent. Même s’ils trouvaient toujours un moyen de m’atteindre, je faisais bonne figure. Vous savez pourquoi ? Mon père était une rock star. Et quand je serais plus grande, il viendrait me chercher et nous ferions le tour du monde, exactement comme je me l’imagine chaque soir dans mon lit.

« You build up hope, but fail is all you’ve known… »

Les années ont passé et la petite fille qui attend fermement que son papa rock star rentre de sa tournée a bien grandi. Un père, je sais désormais que je n’en ai pas. Que je n’en ai jamais eu, que j’en aurai probablement jamais. J’ai l’impression de pouvoir résister à tout. Aux moqueries, au regard des gens. Ce sera sûr, mais j’irais bien. Ce n’est pas comme si ça la situation pouvait empirer, de toute façon. 3:00 et mon portable vibre. C’est encore ma mère, qui vient de finir son service et qui a besoin d’un chauffeur. Ca se passe souvent comme ça, chez nous. Je n’ai pas envie d’aller chercher mon ivre de mère à son travail en pleine nuit et pourtant j’y vais tout de même. Le bar où elle travaille n’est pas le meilleur qui soit. On s’y sent sale rien qu’en y entrant. Sûrement parce qu’il est le repaire d’absolument tous les gens à éviter dans cette ville. Des gens qui ne vous veulent que des problèmes. Je ne sais pas pourquoi elle continue à travailler dans un tel endroit, et je me sens mal à l’aise de m’y rendre seule. Je m’arrête devant et je klaxonne, signe qu’elle doit se dépêcher d’arriver. Tant qu’à faire, j’aimerai bien aller au lycée, pour une fois. Le lycée, je ne m’y rends pas souvent. Je suis souvent en retard, quand je daigne même arriver. Personne ne sait tout ce par quoi je suis passée pour me garer sur le parking et assister aux cours comme une élève banale. Mais c’est mieux comme ça. Ils ne comprendraient pas… Pourtant ce soir-là, alors que j’attends toujours ma mère qui commence à se faire longue à l’intérieur de ma voiture, j’ai l’impression que ce n’est pas normal. Elle ne met jamais aussi longtemps, d’habitude… Je finis tout de même par sortir de la voiture, alors qu’il fait nuit noir et que je n’y vois pratiquement rien. « Donne-la moi ! » Les cris qu’une personne désespérée, que je pressens en larmes. Ma mère. J’accours dans ce qui semble être une ruelle. Derrière le bar, évidemment. Comme s’ils ne pouvaient pas faire ça dans un endroit moins flippant. « Tu me dois un paquet de frique, Lydia. Tu as dit que je les aurais ce soir ! » « Donne-moi juste une semaine de plus ! Laisse… Laisse-moi le temps de réunir l’argent. Tu auras le compte, c’est promis ! » J’hésite à m’avancer, pourtant ma mère ne semble pas faire un pas en ma direction. C’est tout juste si elle me regarde. « Maman ? Qu’est-ce qu’il se passe ? » « Maman, hein ? » Dis l’homme en jetant alors un regard intéressé sur moi. « Tu m’en as caché des choses, Lydia. Si j’avais su que ta fille était aussi mignonne, ça fait longtemps qu’on aurait conclut un marché ! » Dieu sait que j’aurais voulu courir le plus loin possible à cet instant. Courir, m’enfuir le plus rapidement. J’aurais aimé que mon frère soit là, il aurait su nous sortir de là. Pourtant l’homme avait déjà une très forte emprise sur moi, me tenait si fort le bras qu’il m’était impossible de me dégager. « Enlève tes sales pattes de là, pervers » « Prends-là. » « Quoi ? » Je me retourne vivement vers elle, surprise par sa réaction, tandis que l’homme ne se colle que davantage à moi. Ma mère, ne me jette même pas un regard. Elle trop occupée à fixer cette bouteille que l’homme tient hors de sa portée. « Donne-moi la bouteille, et elle est à toi. Mais je te préviens, je n’ai plus aucune dette envers toi. » Cet à cet exact moment que j’ai sentit tout mon monde s’écrouler autour de moi. Je n’avais jamais eu de père, et je n’étais pas très proche de ma mère… Mais de là à ce qu’elle soit prête à me vendre pour quelques dettes et une bouteille de vodka, c’en était trop. Finalement, je n’étais rien, mise à part une simple transaction. Voilà quel avait été ma fonction. Une pauvre et misérable transaction pour soulager mon ivrogne de mère. Je lui avais tout donné. Je travaillais après les cours pour payer les factures, je prenais soin d’elle lorsqu’elle ne pouvait plus tenir debout sans qu’elle ne m’ait jamais donné le moindre signe de reconnaissance… Je n’avais jamais eu de père, et je venais de perdre ma mère. Durant les mois qui suivirent, je me consacrais à mes cours et à mon petit boulot. Et dès que je le pus, je partis sans un mot, sans même un au-revoir.

« Erase and start over again »

C’est fou comme à dix-huit ans le monde vous paraît immensément beau, comme tout vous paraît soudainement possible. A dix-huit ans, c’était tout l’inverse pour moi. Ayant tout juste quitté le foyer parental, j’avais pris le premier avion pour les Etats-Unis. Peu importe où il me menait en fait, il aurait pu m’envoyer sur Mars que je n’aurais pas vu la différence. Je vagabondais. Je déambulais. Je ne savais pas qui j’étais, je ne savais pas non plus ce que je faisais. Je restais rarement plus d’une semaine dans une ville, je dormais chez des gens rencontrés la veille. Je ne vivais de pratiquement rien, sur mes économies à vrai dire, aussi minces étaient-elles. Je voulais oublier, effacer et recommencer. Je voulais ne pas me sentir coupable d’avoir laissé mon frère qui avait tout donné pour moi derrière moi. Je voulais ne pas me souvenir de ma mère. Je voulais ne pas avoir eu de mère. J’aurais préféré avoir un père, à vrai dire. D’ailleurs, je venais de trouver mon nouveau but. Je devais trouver mon père. Il était le seul à pouvoir nous aider. L’année qui suivit fut consacrée à mes recherches. Je ne voulais pas contacter mon grand frère tant que je ne l’avais pas trouvé… je voulais qu’il soit fier de moi, pour une fois. Et pourtant, après des mois et des mois, j’avais réussi. J’avais obtenu une adresse. J’avais longtemps hésité avant de m’y rendre, puis j’avais tenté le coup. Ce n’était pas si important. Juste trois coups sur une porte, un « bonjour je suis ta fille ». Du gâteau. Pourtant, après avoir toqué, rien ne s’était passé comme prévu. Un homme était venu m’ouvrir, il avait tout l’air du mec de banlieue qui avait réussi sa vie. « Bonjour, je peux vous aider ? » « Bonjour… Je m’appelle Andie… Je suis- » je n’avais pas eu le temps de terminer ma phrase, puisqu’une petite fille venait courir et s’accrocher aux jambes de l’homme qui venait de m’ouvrir en gazouillant « C’est qui papa, c’est qui ? » J’étais restée tétanisée, tandis que l’homme me dévisageait, comme comprenant la situation. Tu m'as reconnue, hein ? Tu t'en doutes, peut-être ? Tu t'es toujours douté que quelqu'un viendrait toquer à ta porte comme je l'ai fait ? Tu le sais que tu es mon père, pas vrai ? Tu le sais, hein ? Ca me tue de ne pas pouvoir te l’entendre dire. Ca me tuerait de te l’entendre dire. Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Je t’ai retrouvé et toi tu as une famille. Une autre famille. T’embête pas va, j’ai compris. T’as fait le bon choix. Je t’assure que t’as rien perdu, papa… Je ne pourrais jamais dire combien de temps on est restés là à se regarder sans rien dire. Puis finalement, j’avais repris mes esprits, tout ce que je voulais c’était partir loin d’ici… « Euhm oui… Je m’appelle Andie et… Je suis ravie d’avoir fait votre connaissance. Je suis désolée, ce que je cherche est ailleurs… Je suis désolée. Vraiment. » J’avais donc descendu les marches en bois de ce porche splendide et je ne m’étais plus jamais retournée. J’avais passé la soirée dans un bar, à Las Vegas. Je m’étais soulée à ne plus m’en rappeler mon nom. C’était ça, le but. Tout oublier.


Je ne saurais dire comment c’est arrivé. Je m’étais réveillée dans une suite de luxe, une bague en toc autour de l’annuaire gauche. Le mariage, ça pour rien au monde il ne l’aurait annulé… J’avais été une trop bonne proie, un brun trop facile. Je m’étais montrée sous mon jour le plus naïf comme je l’avais toujours fait, et à nouveau je me retrouvais coincée dans une situation dont je n’étais pas maître… Ses coups, je ne les prévoyais jamais non plus. Et je les acceptais tous comme une idiote… La première fois ça n’avait été qu’une gifle, alors qu’il était soul. Et puis ça c’était empiré, moins je respectais ses ordres plus il me le faisait regretté… Jusqu’à ce qu’on frappe à la porte un soir où là non plus il n’était pas particulièrement de bonne humeur. C’était mon frère. Il m’avait retrouvée. Après toutes ces années. Quatre ans après mon départ, il m’avait tout de même retrouvée, à l’autre bout du monde. « Andie, t'es prête ? » « Andie, ferme-moi cette putain de porte ! » Le souffle coupé, la peur au ventre, je ne laisse voir qu'une partie de moi à travers l'entrebâillement de la porte. « Ecoute, c'est pas le bon moment... » Chuchotais-je. « Tu dois partir, s'il te trouve... Il va criser. » Il repousse un peu la porte de sa main, cherchant à voir à l'intérieur. J'avais beau faire mon possible pour ne pas qu'il rencontre mon cher mari, j'avais bien l'impression qu'il allait savoir ce que sa stupide soeur était devenue... « Andie, qu'est-ce qu'il se passe ? Tu as des problèmes ? » « Je... » Pas le temps d'en dire plus, je le sens qui arrive. D'un coup violent il ferme la porte et il recommence à hurler après moi. Seulement cette fois il n'aura eu le temps que de lever la main sur moi, car la porte d'entrée s'ouvre à nouveau, et les coups fusent. Je savais qu'il ne m'aurait pas laissé tomber. Mais aucun des deux ne voulait s'arrêter... Jusqu'à ce que l'un des deux soit à terre. Et ce fut le cas. L'homme qui avait gâché ma vie pendant deux ans était couvert de sang, il fut transporté à l'hôpital, puis arrêté. Nous, on est simplement parti, loin de ce désert. On a commencé une nouvelle vie loin de tout ça, et je sais qu'il ne peut plus rien m'arriver, car mon frère est à mes côtés.

Un an, que tout ça est arrivé. Nous vivons à New York, mon frère et moi. On travaille tous les deux, on vit dans le même appartement. Il joue toujours son rôle de grand frère, et moi j'ai forgé ma carapace. Je ne laisse plus rien m’atteindre, comme je me le suis promis lorsque j’étais petite. C’est juré, plus personne ne me fera de mal à présent.

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