FROM YOUR LIPS SHE DREW THE HALLELUJAH

PART ONE; a little piece of heaven.

PREMIER EXTRAIT.
« i told you to be patient, i told you to be fine. »

« Je peux vous servir ? » La jeune femme lui offre un doux sourire, polie, comme celui qu'elle offre toujours à ses clients, question de paraître bien. « Un café et peut-être un coup de main, ce serait bien. » Haussant légèrement le sourcil, la jolie verse le café noir dans la tasse et s'installe face à lui qui, doit-elle bien se l'avouer, est loin d'être désagréable à regarder. Un sourire toujours accroché au coin des lèvres, elle passe une main dans ses cheveux et soupire, mais pas d'ennui, seulement un simple soupire parmi tant d'autres. « Et en quoi puis-je vous être utile ? » Elle ignore ce qu'il veut, qui il est et est même persuadée qu'il n'est pas la ville, du moins sa tête ne lui dit rien et pourtant, il l'intrigue, plus que quiconque autour. Peut-être est-ce ses cheveux blonds trop en bataille, peut-être est-ce la barbe de quelque jours ou ce grand sourire qui lui donne l'air d'un ange, elle l'ignore, mais elle veut en savoir plus, beaucoup plus. « Je vais peut-être avoir l'air débile, seulement je suis nouveau dans le coin et je suis carrément perdu. C'est tout moi ça, se perdre dans une petite ville mais bon, vous pourriez m'indiquer où se trouve le bar s'il vous plait ? Me le dessiner, écrire, je sais pas, mais bon. » Il semble mal à l'aise ou gêné et elle ne peut s'empêcher de rire, un rire léger, doux comme le ciel. La belle brune déchire avec douceur une feuille de son calepin et s'empare du stylo dans sa poche avant de gribouiller rapidement sur le papier. Au bout de quelques secondes, elle cesse, le pousse vers lui et souris, fière. « Et voilà, c'est aussi simple. Vous continuez sur la principale, puis au bout d'un moment vous tournez à gauche, ensuite à droite et puis vous y êtes. » « Merci beaucoup. » Il lève la tête vers elle et ne peut s'empêcher de fondre devant une telle beauté. De longs cheveux châtains ramenés en un chignon, de grands yeux noisettes qui tournent légèrement au vers et ce sourire, cette douceur qui se lit sur son visage, elle est si belle, magnifique. « Dites, je peux vous demander autre chose ? » Les joues rosés, il se lève pour être la hauteur de la jeune femme et se gratte la tête, cherchant les mots justes. « Vous croyez que je pourrais avoir un numéro pour vous rejoindre, vous savez si je me perds ou quelque chose comme ça, vous pourriez m'aider, non ? » Il sait très bien qu'il ne se perdra pas et elle aussi d'ailleurs, mais son excuse est tellement ridicule et à la fois si adorable, qu'elle accepte, d'un hochement de tête. Attrapant le même bout de papier ainsi que le stylo, elle écris à la vitesse de l'éclair un numéro ainsi qu'un prénom, Poppy. La belle Poppy dit-on.

DEUXIÈME EXTRAIT.
« all love is sweet, given or returned. »

« La vue est tout de même magnifique ici, jamais j'aurais cru avoir droit à quelque chose d'aussi beau en venant à Lewis. » Il sourit, hypnotisé par la beauté des choses qui s'offre à lui. « Si seulement tu regardais le couché du soleil aussi. » Cette voix, cette voix qui, chaque fois, le fait frémir. « Peut-être, mais si je tourne le regard vers l'horizon, je te verrai plus. » Elle soupire et roule des yeux avant d'éclater de rire. « Tu peux arrêter de jouer les Roméo, c'est bon. » Il éclate de rire et passe son bras autour des frêles épaules de la jolie. « Et toi, Poppy, cesse de jouer les casses-pieds. » Il n'en faut pas moins pour qu'il se retrouve sur le sol, sa bien-aimée au dessus de lui, prête à lui assener tout un coup de point. Seulement, la violence devient passion et les rires deviennent des baisers. Ils s'aiment, d'un amour peu commun, plus fort que tout, plus fort que la mer, plus fort que les hommes, plus fort que la haine. Il aura fallu un bout de papier et un café, rien de moins, rien de plus, pour qu'ils tombent éperdument fous l'un de l'autre. Doucement, elle se relève, les yeux brillants, le sourire fendu jusqu'aux oreilles. Elle ne peut faire autrement, elle ne peut se détacher cette joie du visage, comme si tout autour n'a plus d'importance, comme s'il n'y avait que lui. Que eux. À nouveau, il se rapproche d'elle, pose ses lèvres contre les siennes et profite du moment. « Je t'aime. » murmure-t-il entre deux baisers. Ils profitent de ce moment de tendresse, ne se soucie peu du reste et tant pis s'ils crèvent ici. « Et moi, je t'aime beaucoup plus. » On croirait un film d'amour à la Hollywood. Un coucher de soleil, de la passion, la beauté et pourtant, il n'en est rien. Il ne s'agit que de l'amour, du pur, du vrai, du véritable tout simplement. Un silence s'installer entre les deux tourtereaux et pourtant, aucun ne semble mal à l'aise, il s'agit d'un silence calme, doux durant lequel ils profitent du paysage, perchés au haut de la falaise. « Tu peux me promettre une chose ? » Elle murmure désormais, comme si de dire cette phrase lui coupe le souffle, comme si elle n'en à pas envie mais que c'est plus fort. La jolie ne laisse pas le temps à son prince charmant de répondre qu'elle enchaîne, une certaine inquiétude au visage. « Promets-moi que tu ne partiras jamais, que tu seras toujours là quoi qu'il arrive. » Elle croit en lui, en l'amour et tout ce qui l'entoure et pourtant, elle garde cette crainte, cette peur qu'un beau matin elle se réveille seule et qu'il en soit de même l'autre matin et le suivant et le suivant et ce jusqu'à la fin de ses jours. Le jeune homme soupire et passe la mains dans ses longs cheveux bruns, posant ensuite ses lèvres contre son front. « Je te le promets. » Ses paroles sont si sincères et en tant qu'amoureuse, elle les gobe, comme n'importe qui aurait fait.

TROISIÈME EXTRAIT.
« fuck, fuck, fuck, fuck, fuck, fuck. »

« Alors tu pars, une foutue dispute suffit pour te faire disparaître ? » Elle murmure, luttant corps et âme pour ne pas faire paraitre la moindre larme, mais en vain. La tristesse la saccage, la haine ainsi que la colère brûlent en elle. Elle aurait aimé le détruire, lui hurler dessus et le retenir avec des cordes pour ne pas qu'il la quitte et pourtant, elle reste plantée là, face à lui, attendant le moment où il franchira les portes de ce bus, attendant le moment où il lui lancera un dernier regard avant de tout quitter, y compris elle. « Je crois .. je suis persuadé que c'est mieux ainsi Poppy. » Il ment, il ne voudrait que la prendre dans ses bras, la ramener chez lui et passer sa vie contre elle, mais il doit partir, il doit prendre du temps pour lui, réfléchir à sa vie et surtout, s'éloigner d'elle, malgré la douleur. « Et les promesses ? » Elle ne les retient plus, les larmes déferlent le long de ses joues, suivit du mascara, lui donnant l'air d'un cadavre, mais elle s'en fou. Elle ne veux plus briller, elle ne veut plus être jolie et tant pis ce qu'en disent les autres, l'opinion des gens n'importe peu s'il n'est plus là pour la faire vivre, pour lui donner l'envie de continuer. Doucement l'homme qu'elle aime tourne les talons, les lèvres tremblantes et avances pieds après pieds, essayant de trouver tout son courage pour embarquer dans ce bus sans même la regarder, sans flancher, mais sans réussite. Elle lui accroche le bras, le regard suppliant, les yeux malheureux. Même avec cet air de chien battu, il ne peut lui trouver d'imperfections tant elle est belle, seulement il doit être fort, il doit lui dire adieu. « Reste, je t'en supplie, je vais changer et .. je je .. » Elle arrête soudainement, frotte ses yeux, ne faisant qu'emplifier les marques de mascara et pousse un soupire qui ressemble plus à un gémissement qu'autre chose. À quoi bon parler, à quoi bon le supplier, elle sait qu'il ne reviendra pas sur sa décision. Un dernier regard, elle pleure, lui semble sur le point de fondre à tout moment et pourtant, il reste droit. « Je t'aime Poppy. » Les derniers mots. Il traverse la rue, sans le moindre regard derrière et monte dans ce bus, ce train de l'horreur qui le mènera loin, loin de sa raison de vivre.

PART TWO; skinny love.

QUATRIÈME EXTRAIT.
« a dream you dream alone is only a dream. a dream you dream together is reality. »

« Alors t'es partante, je veux dire, on part demain et ce pour tout l'été, t'en ai consciente ? » Un grand sourire aux lèvres, la jolie brune semble sur le point d'exploser, comme si la joie se faisait trop grande en elle, comme si son petit corps ne pouvait en supporter autant. « Tu te rend compte, notre premier voyage ensemble, ça va être super. Fêtes après fêtes, jolis garçon et bien entendu, fêtes après fêtes. Non ça je crois l'avoir déjà dit, peu importe, t'es prête ? T'as tout ce qu'il te faut parce que je te promets Poppy, je suis devant ton appartement à cinq heure demain matin et t'es mieux d'être debout et prête à prendre ce fichu avion han. » La blonde éclate de rire et laisse sa tête tomber contre l'épaule de son amie. Elle ne serait rien sans elle, sans son sourire, sa bonne humeur contagieuse. Sans celle-là, Poppy aurait certainement finis folle, avec quatre-vingt-dix chats et une balle de laine pour tricoter, confiant ses plus grands problèmes à son matou préféré. Doucement elle relève la tête et soupire, elle n'a pas le cœur à la fête, elle n'a pas envie de rencontrer d'autres gens et bien qu'elle se sente désormais mieux, son seul plaisir consiste désormais à se planter devant sa télévision avec un bol de maïs soufflé ainsi que Lexie, sa meilleure amie un peu folle sur les bords. « Ressaisis-toi bordel ! » Poppy sursaute et croise le regard faussement en colère de son amie. N'importe qui aurait pu comprendre ce qu'elle voulait dire par là, n'importe qui aurait su qu'elle parlait de cette histoire, cette histoire sans fin. Seulement, elle préféra jouer les innocentes, ne voulant pas en parler, ne voulant pas affronter à nouveau les reproches. « Tu comptes apporter quel maillot ? » Encore une fois elle évite, elle change de sujet, elle fait tout et son possible pour éviter, éviter et toujours éviter. La fuite est le mot juste direz-vous. « Tu te rappelles lorsqu'on s'est rencontrés ? » La voix de Lexie la sort de ses pensés et la blonde ne peut s'empêcher de sourire, sincèrement. « Tu étais nouvelle, personne ne voulait être ton amie et moi je venais tout juste d'écouter le film de superman, je voulais sauver des vies moi aussi et c'est d'ailleurs pour cette raison que je potais mes fichus collants rouges avec des framboises dessus, c'était les seuls ressemblants que j'avais. » Elle marque une pause, revivant à nouveau ce moment comme si c'était hier. « J'ai bien vu que tu étais triste, t'avais personne et je me suis sentis triste pour toi. Puis voilà que trois jours plus tard, t'étais ma meilleure amie, mon inséparable. » Elle cesse de parler, réalisant que là n'est pas la question. « Et pourquoi ce soudain moment de nostalgie ? » Un sourire en coin elle attend patiemment, une réponse ou quelque chose du genre. « T'étais la fille forte, la fille qui se foutait de tout, qui ne vivait que pour elle. Je t'avais jamais vu sans un sourire au visage. J'aimerais bien qu'elle revienne cette Poppy parce que tu vois, elle était géniale et elle rayonnait. Maintenant, t'as l'air d'être ton propre fantôme et je déteste te voir ainsi. C'est pas pour rien que nous allons à Cancun. Le soleil, les souvenirs de camping, c'est ce qu'il te faut, ce ce dont t'as besoin pour te retrouver. Alors cesse de bouder, souris et profite de cet été, comme si c'était ton dernier. »

CINQUIÈME EXTRAIT.
« all I'm gonna do is just go on and do what I feel. »

Le soleil reflète ses doux rayons de soleil contre sa peau, un vent frais fait vaguer ses cheveux face à son visage. Ipod à l'oreille, les solos de Jimi Hendrix lui causant chaque fois des frissons, la jolie profite du temps, de ce moment seule où plus rien n'existe d'autre excepté elle et elle seule. Tant est-elle dans son monde, elle n'entend pas les pas qui se rapproche derrière son dos et ce n'est que lorsqu'une main se pose sur son épaule qu'elle ne peut s'empêcher de crier et de se retourner brusquement. Son cœur cesse dès-lors de battre, ses yeux s'agrandissent et lui picotent, comme si elle semble sur le point de pleurer. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » Murmure-t-elle en enlevant doucement les écouteurs de ses oreilles. Elle n'a peine à croire ce qui se produit, elle ne peut se faire à l'idée qu'il est là, face à elle, un début de sourire aux lèvres. « Et bien, c'est les vacances et avec des potes on a eu envie de venir passer un peu de temps ici .. je dois avouer que je m'attendais pas à t'y trouver et c'est vachement gênant. » Elle soupire. Gênant, humiliant, horrible, pire qu'un coup de point en pleine gueule ? En effet, c'est le cas. « Compte tenu du fait que je viens ici chaque été et ce depuis mes six ans, il serait stupide de croire que je n'y sois pas. » Elle articule avec froideur, elle voudrait qu'il disparaisse, qu'il parte loin et qu'il ne revienne plus, comme il avait dit, comme il avait feint à sa promesse. Seulement, il n'en fait rien. Il se gratte la tête, observe silencieusement les alentours et s'installe finalement à coté d'elle, sur la même table. « Je crois qu'on doit parler.. Et je ne veux pas dire de la pluie ou du bon temps, tu comprends ? » La jolie est sur le point d'éclater, de hurler, de fuir, elle n'a pas envie de parler, elle n'a pas envie de se faire dire les mêmes choses, les mêmes paroles blessantes. Son moral est meilleur, la vie lui re-sourit et voilà qu'il se pointe, qu'il débarque à nouveau dans sa vie pour foutre la merde, pour lui faire mal, la torturer ne serait-ce qu'un peu plus chaque jour.

emma et katie, comme elles sont jolies. merci beaucoup & je suis d'accord pour le lien. en ce qui concerne le deuxième sujet, ça doit être due à un bug sur mon ipod, merci de l'avoir fait remarqué en tout cas.

oh oui un lien qui tue, parce que emma tout de même. & j'ai super hâte aussi de voir ce que va donner cette série. puis merci beaucoup innocenzo.

merci beaucoup.

merci bien & j'ai terminé. en espérant que ma fiche va vous plaire !